Au cours de nos vies privée ou professionnelle, il nous arrive de développer des habitudes de pensées négatives cycliques et de croyances auto-limitantes. Ce phénomène devient par la suite catalyseur de comportements ou de résultats indésirables. Il existe des solutions, en établissant de nouveaux cheminements de pensée nous pouvons nous défaire ces mauvaises habitudes mentales pour avancer de manière plus positive.
La première étape pour questionner nos croyances auto-limitantes et nos tendances néfastes est de prendre conscience des pensées négatives présentes dans nos réflexions et des comportements récurrents qui en découlent. Ces croyances auto-limitantes proviennent d’une multitude de sources, passées ou présentes. Pour nous, elles représentent la réalité avec fidélité, ou pas. Elles peuvent être liées à la manière dont nous avons été éduqué, l’environnement dans lequel nous évoluons (personnel et professionnel) ou même des tendances de caractère, par exemple le perfectionnisme.
Au lieu d’ignorer, refouler ou agir sur ces pensées négatives, nous pouvons adopter une approche curieuse vis-à-vis de ces phénomènes. Grâce à cette nouvelle conscience nous pouvons alors commencer à reconnaître les effets néfastes de nos mauvaises habitudes mentales.
Choisissons plutôt d’entrer dans un mode de réflexion pour identifier où nous pouvons modifier ou même nous défaire de ces tendances et comportements. Revoir notre perception, ainsi que croire au fait que ce changement est possible, favorise la confiance en soi et l’atteinte de nos objectifs. Comment ? Par le simple fait que notre cerveau est malléable, nous avons le choix de changer notre réalité en altérant la perception du monde que nous occupons. Nous pouvons troquer les pensées négatives, croyances auto-limitantes et tendances pessimistes contre des alternatives plus constructives et optimistes.
Par exemple, commençons par la façon dont nous nous adressons à nous-même. Si nous ne sommes jamais satisfaits et pensons constamment que nous pouvons faire plus chaque semaine, remettons les choses en perspective et affirmons :
“Je suis fier(e) du travail que j’effectue.”
Si nous manquons de confiance dans ce que nous faisons, remettons les choses en perspective et affirmons :
“Je m’autorise à être le meilleur que je puisse être.”
Ce travail bascule notre discours intérieur vers le positif. Toutefois, il requiert persévérance et détermination afin d’avancer avec constance dans un cadre favorable à l’accomplissement de nos aspirations et de nos objectifs.
Identifier notre fonctionnement mental est important pour le changement, mais il est également capital de localiser la présence de stress dans le corps et ce qui pourrait y contribuer. Avez-vous des sensations particulières dans votre corps quand vous avez des pensées pessimistes ? Ces sensations peuvent-elles être reliées à de mauvaises habitudes ou à des émotions négatives ? Essayer de localiser dans votre corps ce que vous ressentez.
En kinésiologie neuro-énergétique nous cherchons à identifier le stress dans le corps, car bien souvent, il ne suffit pas d’identifier le stress, mais d’aller plus en profondeur pour en découvrir l’origine. Cibler la source du stress favorise non seulement une guérison plus rapide, mais entraîne également la mémoire corporelle à mieux répondre à des situations de tension à l’avenir, en somme, à développer sa résilience au stress.